Tout encore ici est fonction du niveau de culture du pratiquant. On trouve des dates qui vont du cinquième siècle avant J.C. jusqu’au XIX siècle. Si par exemple nous nous référons à Yang Jwing ming, un chinois qui vit depuis une vingtaine d’années aux Etats-Unis, il nous donne pour origine le VI ème siècle.
Les techniques de cet art auraient été transmises à Han Gongyue qui vivait sous l’empereur Liang Wudi des Six Dynasties aussi à Cheng Lingxi et à Cheng Bi sous la dynastie des Liang (502 – 557), aussi à Xu Xuanping, Li Daozi, aussi à Yin Lixiang ainsi qu’à d’autres experts de la dynastie des Tang (618 – 907). Elles se sont développées durant toute cette période en un art martial qui portait le nom de Chang quan (longue boxe).
D’autres auteurs font remonter la pratique du Tai ji quan à un moine ermite du nom de Zhang Sanfeng au XIII ème et début du XIV ème siècle. Ce Taoïste résidait dans la région des Monts Wudang. Les monts Wudang sont situés dans la province du Hubei.
Zhang Sanfeng, fondateur légendaire du Tai ji quan, pratiquait une technique qui comportait treize postures majeures (8 trigrammes + 5 éléments) sur lesquelles il écrivit un texte “Éclaircissements pour la Pratique des XIII Postures”. Zhang Sanfeng conserva le nom de “Chang quan” (longue boxe) pour désigner l’art qu’il pratiquait.
L’histoire raconte que Zhang Sanfeng, de la fenêtre de sa hutte sur les monts Wudang, observa le combat d’une pie contre un serpent, certains disent d’une grue contre un serpent, peu importe. De ce duel Zhang Sanfeng comprit alors la suprématie de la souplesse sur la rigidité, l’importance de l’alternance du Yin et du Yang, et d’autres conceptions formant la base du Taiji quan. C’est à la suite de cet incident qu’il élabora le Tai ji quan, application des principes du Tai ji.
Selon une seconde légende, Zhang Sanfeng aurait reçu cette technique en rêve. Mais là encore aucune information précise ne peut être donnée.
TAI JI QUAN JING – TRAITE SUR LE TAI JI QUAN – Texte attribué à ZHANG Sanfeng
» Dès le moindre mouvement le corps entier doit être léger et agile, et toutes les parties reliées.
Le souffle “Qi“ est stimulé, et concentrez la puissance spirituelle “Shen“.
Faites en sorte que les mouvements ne présentent aucune rupture, n’aient ni creux ni bosse et soient continus.
L’énergie prend racine dans les pieds, se développe dans les jambes, est commandée par la taille, et se manifeste dans les doigts.
Des pieds, aux jambes, à la taille, il faut une unité parfaite ;
ainsi, vous serez capable, dans l’avance ou dans le recul, de saisir le bon moment et d’obtenir une position avantageuse.
Si le moment et la position ne sont pas corrects, le corps devient sans unité, le défaut peut provenir des jambes et de la taille.
Haut ou bas, gauche ou droite, avant ou arrière, tous sont identiques.
Tout est intention “Yi“ et non chose extérieure.
Si le haut existe, le bas existe;
si la gauche existe, alors la droite existe ;
si l’avant existe, alors l’arrière existe.
Si l’intention “Yi“ est d’aller vers le haut, elle comporte en même temps l’idée du bas.
En alternant les forces de tirer, pousser, tordre, une racine se rompra rapidement sans aucun doute.
Le “ substantiel ” et l’“ insubstantiel ”doivent être clairement différenciés.
Une partie du corps est “ insubstantielle ” et l’autre “ pleine ”, chaque partie à la même capacité d’“ insubstantiel ” et de “ substantiel ”.
Toutes les parties du corps doivent être reliées sans la moindre discontinuité. »
La troisième version que nous connaissons sur la création du Tai ji quan et qui vient plus tard est celle de la famille Chen au XVI ème ou XVII ème siècle.
Le courant qui présente Zhang Sanfeng comme le fondateur du Tai ji quan est toujours réfuté par la famille Chen. La raison de cette désaffection de la famille Chen pour ce personnage est que sur la stèle écrite en hommage à Zhang San Feng aucune mention n’est faite du Tai ji quan. La raison première est fort simple, cet art n’utilisait pas ce nom, on préférait utiliser Chang quan (longue boxe) ou Hao quan (boxe subtile). Avant cette époque la technique aurait été simplement nommée Dim – mak (frappe des points). Le créateur du Tai ji quan, selon cette dernière version, devient evidemment un membre de la famille Chen qui avait dans ce cas pour nom Chen Wangting.
L’historique proposé par la famille Chen se retrouve dans le livre de T. Dufresne & J. Ngyuyen : Taiji quan, art martial ancien de la famille Chen. Editions Budostore, 1994.
Le terme de “Tai ji quan” n’était pas attesté par écrit à la fin du XIXème siècle. On trouve ce terme pour la première fois utilisé dans un ouvrage écrit par un membre de la famille Chen, qui se réclame ainsi comme étant le berceau de cette technique. Ce livre intitulé “Dessins et Explications sur le Taiji quan” (Taiji quan tushuo) comporte deux préfaces datées respectivement de 1921 et 1929, et une auto-préface datée de 1919. L’auteur de cet ouvrage, Chen Pinsan, a écrit en appendice une généalogie des membres de sa famille, versés dans les arts martiaux.
Pour aller à l’encontre de cette réécriture de l’histoire nous pouvons faire plusieurs remarques :
1. – “Il y a une chose intéressante. On dit habituellement que l’origine du tai ji quan est celui de Chen. Mais jusqu’à la fin du 19ème siècle l’art martial du village Chen s’appelait pào chui et n’avait rien à voir avec le tai ji quan”. in revue Arts Martiaux de Janvier 2002 article de Kenji Tokitsu.
2. – De plus dans son livre “The art of chinese swordmanship” Zhang Yuen nous donne une partie de réponse qui peut nous aider à comprendre la raison de cette transformation de l’histoire. Zhang Yuen écrit dans son appendice pages 274-275:
“Commençant dans les années 30, une seconde hypothèse concernant la transmission du Tai ji quan est apparue. Dans cette perspective, un membre de la neuvième génération du village Chen nommé Chen Wanting, de préférence à Zhang Sanfeng, fut déclaré être à l’origine du Tai ji quan. Au fil des ans, cette assertion a occasionné d’intenses controverses. La discussion est particulièrement vive depuis les années 50 quand, pour des raisons complexes, la seconde vue s’est trouvée plus largement propagée et est apparemment devenue la plus populaire. Les lecteurs intéressés par la transmission doivent examiner attentivement cette période de l’histoire chinoise, gardant à l’esprit que la popularité de la seconde hypothèse peut avoir plus à faire avec l’histoire contemporaine, sociale et politique chinoise qu’avec l’évidence de la vérité historique.” in The art of chinese swordmanship” Zhang Yuen
On sait que durant toutes les périodes totalitaires, l’histoire ou plutôt la réalité historique a toujours été instrumentalisée. Il n’est donc pas surprenant de voir ainsi la vérité historique mise à mal.
Une autre transmission nous donne pour créateur au XVème siècle : Wang Zongyue qui vécut sous la dynastie des Ming (1368 – 1644) à Xian dans le Shenxi.
Wang Zongyue aurait écrit le Traité classique Jing de Tai ji quan. On raconte que ce texte fut trouvé par hasard et beaucoup plus tard par le frère de Wu Yuxiang, Wu Chengqing. C’est pourquoi certains pensent qu’il a été écrit par ce dernier. Toutefois, le style de ce texte diffère de celui des autres écrits de Wu Yuxiang, et nous semble plus ancien.
Wu Yuxiang est l’auteur d’autres textes, dont le plus connu est certainement « L’explication de la pratique physique et mentale des treize techniques dynamiques », que certains attribuent d’ailleurs à Wang Zongyue; en effet, ce texte fait partie du “ traité ” qui porte le nom de ce maître.
Première version : Traité classique de T’ai Chi Ch’uan – attribué à Wang Zongyue.
» Le Tai Ji (suprême polarité) naît du Wu Ji (sans polarité): il est la mère du Yin et du Yang.
Dans le mouvement il y a ouverture, au repos il y a fermeture. (1)
Évitez le trop ou le trop peu. (2)
Suivez (L’adversaire); repliez-vous, puis déployez-vous.
“ Céder ” , c’est être souple quand l’adversaire fait montre de dureté (3); “ adhérer ” c’est suivre l’adversaire. Si celui-ci est rapide, je suis rapide; s’il est lent, je suis lent. Bien qu’il y ait des milliers de situations différentes, le principe est toujours le même.
Après avoir appris les techniques, on pourra arriver à la compréhension de l’énergie . Mais seule une pratique longue et constante permet d’arriver à cette “ illumination ”.
Soyez vide , ayez l’esprit vif , et maintenez l’énergie au sommet de la tête ; faites descendre le Qi dans le Tan T’ien. (4)
Soyez droit, ne penchez ni d’un côté ni de l’autre.
A l’improviste, dissimulez-vous (si l’adversaire vous attaque); à l’improviste, manifestez-vous (si vous voulez attaquer). Si l’adversaire attaque à gauche, videz votre gauche; s’il attaque à droite, videz votre droite.
Si vous visez haut, vous arriverez encore plus haut, mais si vous visez bas, vous irez encore plus bas. (5)
Quand on avance, la distance est longue, quand on recule la distance est courte (6). Ni une plume, ni une mouche ne peuvent se poser sur mon corps (7). L’adversaire ne me comprend pas, mais moi je le comprends. Celui qui atteint ce niveau est un combattant sans rival. Il existe bien des styles demandant comme principes communs d’être plus fort et plus rapide que l’adversaire. Ceci peut être atteint par des capacités physiques innées, et non seulement par la pratique et l’expérience. L’adage populaire “ une force de quatre onces l’emporte sur une de mille livres ” montre que l’on peut vaincre sans la force musculaire. Et quand on voit un vieillard se défendre avec succès contre de nombreux attaquants, on se rend compte que la rapidité n’est pas un élément fondamental. Soyez équilibré comme les plateaux d’une balance. Dans les mouvements, ressemblez à une roue. Vos mouvements seront plus aisés si le poids de votre corps est plutôt sur un côté; s’il est réparti également sur les deux jambes, vous serez trop statique. Nombreux sont ceux qui malgré plusieurs années d’étude sont battus. C’est à cause de l’erreur du “ double poids ”.
Pour éviter cette erreur, il faut connaître le Yin et le Yang.
Adhérer c’est aussi céder; céder, c’est aussi adhérer. (8)
Le Yang est inséparable du Yin, de même que le Yin est inséparable du Yang. Si vous êtes conscient que le Yin et le Yang se complètent mutuellement, alors vous pouvez comprendre ce qu’est la force intérieure . (9) »
Après avoir atteint ce résultat, plus on s’exerce, plus on devient habile. Si vous étudiez en silence et évaluez attentivement, vous obtiendrez ce que votre cœur désire.
Le principe fondamental est de s’oublier soi-même et de suivre l’adversaire.
Beaucoup n’agissent pas de la sorte et pensent que ce qu’ils font n’est pas loin de la bonne voie.
En réalité, ils en sont très loin. Que les élèves y réfléchissent, et l’évaluent bien dans leurs esprits.
1. Quand le corps est en mouvement, c’est-à-dire quand il émet de l’énergie, il s’ouvre, se déploie; au contraire, quand le corps est au repos, les membres se ferment et on est en phase d’accumulation de l’énergie.
2. Ceci signifie qu’il faut éviter tout excès : postures trop hautes ou trop basses, etc.
3. Céder signifie littéralement “ s’en aller ”.
4. En chinois, le mot Vide peut signifier soit vide, soit modeste, tandis que le terme Vif désigne aussi bien la vivacité mentale que l’agilité physique; le début de cette phrase peut donc se traduire aussi par: “ Vous devez être modeste, agile… ”
5. En d’autres termes, dans la pratique du Tai Ji Quan, il faut aspirer le plus possible à la perfection et ne pas se contenter d’un but trop modeste. Notons que ce passage, que nous avons traduit le plus littéralement possible, a été souvent interprété, par d’autres auteurs, de différentes façons: “ Si l’adversaire attaque vers le haut, je m’élève encore plus, si l’adversaire attaque vers le bas, je me baisse davantage ” ou “ Si l’adversaire regarde vers le haut, je parais plus grand, s’il regarde vers le bas, je parais plus petit ”, et encore “ Si l’adversaire se lève, alors je parais plus grand, s’il se baisse, alors je parais plus petit. ”
6. Cela signifie que quand on avance, on doit se déployer le plus possible pour prendre de la distance à l’adversaire; au contraire, quand on recule, on ne doit pas trop s’éloigner afin de pouvoir adhérer à l’adversaire.
Cette phrase peut aussi s’interpréter de la façon suivante : quand l’adversaire avance vers vous, la distance lui semble très grande ; quand, au contraire vous le harcelez, il ne peut pas reculer suffisamment.
7. Cela signifie qu’on est sensible au moindre poids et que celui-ci provoque un déplacement.
8. Cela signifie qu’en adhérant, il faut aussi céder, et vice-versa.
Aussi bien Chan que Nien signifient “ adhérer ”. Ces mots sont souvent utilisés dans les textes classiques comme des synonymes; néanmoins, entre les deux termes, il y a une petite différence de signification, car Chan signifie “ être en contact ” et Nien “ coller ”.
9. Il ne faut donc pas agir de son propre chef et vouloir imposer son action, mais s’adapter à l’action de l’adversaire, conformément au principe taoïste du Wu Wei, c’est-à-dire du “ non agir ”.
Deuxième version : Texte sur le Taiji quan – De Wang Zongyue
» Le Grand Faîte (Taiji) naît du Sans Faîte (Wuji): il est la mère du Yin et du Yang. Dans le mouvement Yin et Yang se séparent, au repos ils s’unissent. N’allez ni trop loin, ni pas assez loin. Pliez quand (I’adversaire) s’étend et vice versa. “Se retirer”, c’est être souple quand l’adversaire fait montre de dureté. “Adhérer”, c’est avoir une position favorable au détriment de l’adversaire. Si celui-ci se meut rapidement, je réponds par la rapidité ; s’il se meut lentement, je fais de même. Bien qu’il y ait des milliers de situations différentes, le principe est unique. Grâce à la pratique, I’on acquiert une compréhension progressive de ce qu’est l’énergie, compréhension qui permet d’en arriver au point ou l’énergie spirituelle devient lumineuse. Mais il est facile d’arriver à une compréhension parfaite sans des efforts prolongés. Soyez vide et agile, et maintenez l’énergie au sinciput ; concentrez le souffle dans le champ de cinabre. Ne penchez ni d’un côté ni de l’autre; tantôt dissimulez (votre énergie), tantôt manifestez-là. Si (I’adversaire) attaque à gauche, “videz” votre gauche; s’il attaque à droite, esquivez à droite. Quand il attaque vers le haut, allez encore plus haut que lui; quand il attaque vers le bas, descendez encore plus bas. Quand il attaque vers l’avant, la distance qui vous en sépare doit s’accroître; quand il se retire, la distance entre vous et lui doit diminuer. (Le corps doit être si sensible) qu’on ne puisse y ajouter une plume et qu’une mouche ne puisse s’y poser. L’adversaire ne me connaît pas, mais moi je le connais. C’est toujours grâce à cette qualité que le héros est sans rival.
Il existe bien des arts de combat qui, malgré des divergences dans la forme des mouvements, ont pour principe commun de venir à bout de la faiblesse et de la lenteur par la force musculaire et la rapidité. Que le fort l’emporte sur le faible et l’homme rapide sur l’homme lent, ce n’est là que le fruit de capacités naturelles innées (du ciel antérieur) et non celui d’une étude approfondie et soutenue. L’adage “quatre onces l’emportent sur mille livres” montre que l’on peut vaincre sans la force musculaire. Quand on voit des vieillards résister à de nombreux attaquants, comment peut-on dire que c’est grâce à leur rapidité !
Debout immobile, soyez équilibré comme les plateaux d’une balance; dans le mouvement, ressemblez à une roue. Si le poids de votre corps est plutôt sur un côté, vos mouvements seront aisés ; s’il est réparti également sur les deux jambes, vous serez “empoté”. Chaque fois que l’on voit des gens qui malgré plusieurs années de pratique ne peuvent pas encore “transformer” (I’attaque) et sont contrôlés par l’adversaire, c’est qu’ils n’ont pas encore compris l’erreur qu’ils commettent en répartissant également le poids du corps sur les deux jambes. Pour éviter cette erreur, il faut connaître (la théorie) du Yin et du Yang. “Adhérer”, c’est “se retirer”, se retirer, c’est adhérer. Le Yang est inséparable du Yin, de même que le Yin est inséparable du Yang; quand le Yin et le Yang se complètent mutuellement, alors on peut comprendre ce qu’est l’énergie. Après l’avoir compris, plus on s’exerce plus on acquiert d’habileté, on connaît par soi-même et estime (ses progrès) et l’on en arrive à ce que le corps peu à peu suive entièrement les désirs de l’esprit. L’idée fondamentale est qu’il faut s’oublier et suivre l’adversaire. Beaucoup ont mal interprété ce principe, croyant qu’il fallait oublier ce qui est proche et rechercher ce qui est loin, autrement dit “le moindre faux pas équivaut à un écart de mille li”. Que les adeptes y réfléchissent. Fin du traité. »
On voit que la datation de cet art martial n’est pas simple.
Dans l’état actuel de nos connaissances, le terme de Tai ji quan comme nous l’avons dit précédement n’est attesté par écrit qu’à la fin du XIXème siècle et il se trouve utilisé dans un ouvrage écrit par un membre de la famille Chen dont l’auteur est Chen Pinsan et dont l’ouvrage est intitulé Dessins et Explications sur le Tai ji quan (Tai ji quan tushuo avec une auto-préface datée de 1919. Il faut se dire que ce n’est pas un cas isolé. En Chine, il existe souvent de nombreuses versions pour la création d’un art, pour des raisons trop longues à expliquer ici, chacun essaie pour des intérêts spécifiques, d’attribuer à tel ou tel personnage ou groupe l’origine de la création de cette technique.
Ne nous méprenons pas, le phénomène est analogue pour le Japon. Si nous essayons de trouver l’historique du Karaté nous nous heurtons à une problématique similaire. Pour s’en convaincre il suffit de parcourir le livre de Kenji Tokitsu sur les origines du Karaté aux éditions SEM. On s’aperçoit à la lecture de cet ouvrage qui fait référence au Japon que le travestissement de l’information ne s’arrête pas qu’à la partie historique mais bien aussi au niveau de la pratique. Tokitsu ne fait en disant cela que relayer ce que Maître Henri Plée (seul 10ème Dan de Karaté reconnu officiellement hors Japon) disait dans les séminaires qu’il a donné en 1994 (des vidéos existent).
Pour ce qui concerne la France nous ne sommes pas en matière de Tai ji quan à l’abri de telles dérives. Pour les personnes qui voudraient essayer de comprendre un peu ce point d’histoire je ne peux conseiller qu’une lecture particulièrement édifiante. Reprenez l’ouvrage de maître Henri Plée, Chroniques martiales, Budo Editions. 2002. Changez dans les textes le mot karaté par celui de Tai ji quan et vous aurez un début de compréhension sur le galimatias qui peut entourer l’histoire du Tai ji quan en France.