Bagua Zhang

Art Mystérieux du Changement Perpétuel

La pratique du Bagua zhang commence par la marche qui est fondamentale  » Apprendre les formes ne sert seulement qu’à améliorer la marche et non l’inverse. Marcher en cercle s’avère difficile à maîtriser car il faut se rappeler de nombreux préceptes. »

La deuxième élément de travail est la position des paumes. Pour une paume il y a huit positions possibles, soit au total 64 combinaisons possibles pour les deux mains. Cela correspond aux 8 trigrammes et aux 64 hexagrammes du Yi Jing (livre des mutations ou des transformations – l’un des 5 classiques de la culture chinoise). Ce travail peut être abordé sous forme de Qi Gong.

En marchant en cercle et en exécutant les 64 positions, on se rapproche de l’univers et en définitive on renforce ses énergies internes appelées Qi. Ensuite viennent les formes ou Duan. Au début, on pratique la forme lentement en prêtant attention à l’attitude, l’intention et l’équilibre. La forme du Bagua zhang, diffère de la pratique du Taiji quan parce qu’elle s’exécute le long d’un cercle. On apprend ainsi à relier son centre au centre du cercle, et de cette façon à connaître la position de son centre.

En pratiquant la forme, on apprend à garder son centre et à ne pas être perturbé au sens large du mot (on pense ici au stress quotidien).

La forme originelle du Bagua zhang est composée de 8 parties. Lors de la pratique, malgré le fait que les postures soient initialement martiales, on ne pense pas à ces applications. La forme est là pour nous faire bouger d’une certaine façon – tourner, s’enrouler, se relâcher puis se contracter. Si on devient capable d’exécuter ces mouvements plutôt étranges, les plus complexes d’entre eux deviennent faciles à accomplir. On apprend les applications plus tard en étudiant la forme linéaire ou la forme de combat.

On ajoute la pratique des armes que l’on retrouve classiquement dans le Taiji Quan avec en plus la technique du Double sabre et des poignards en croissant de Lune.